27/06/03 - Vicente Calderon - Madrid, Espagne

Set List:

Brown Sugar
Start Me Up
You Got Me Rocking
Don't Stop
Angie
You Can't Always Get What You Want
Midnight Rambler
Tumbling Dice
Thru And Thru
Happy
Sympathy For The Devil
Mannish Boy (B-Stage)
Street Fighting Man (B-Stage)
Like A Rolling Stone (B-Stage)
Gimme Shelter
It's Only Rock'n Roll
Honky Tonk Women
Satisfaction
Jumping Jack Flash

Report:

The Rolling Stones in Madrid. Un stade bien rempli, environ 50 000 personnes. Un public fervent, latin, mais sans plus. Comme à Bilbao, ça s'est vite calmé. Le show commence hyper, hyper tard, vers 22h20. Et il se terminera vers minuit et demi. Un show assez court donc avec une fois encore 19 titres. Mais ce soir, il n'y avait pas de couvre feu. C'etait juste un petit show, du style : "Pourquoi leur rajouter un Bitch ou un All Down The Line, puisque de toute façon ils ne sont venus écouter que des big hits ?". D'où un festival de grands classiques, devant un public vraiment moyen, continuant de chanter bêtement "you can't always get what you want", alors qu'il fallait reprendre le couplet. Amateurs ! Une superbe version de Midnight Rambler, avec un grand Mick, un peu version 70's. Une fois n'est pas coutume, je vais dire un peu de mal de Charlie, maintenant. Sur Thru And Thru, il ne donne pas tout son potentiel, dénaturant quelque peu un titre dont il est l'un des artichitectes principal sur "Voodoo Lounge". Cette chanson repose sur ses "boum boum" à intervalles réguliers. Et Chuck lui donne le décompte à chaque fois qu'il doit les faire. Le problème, c'est qu'il ne fait pas la moitié de ceux qu'il devrait faire, se contentant de 3 ou 4 passages seulement, laissant Keith un peu seul. Dommage. Super Happy, comme à Leipzig, qui nous fait une fausse fin et repart pour 30 secondes tout sourire. Il nous gratifie ensuite sur Sympathy For The Devil, d'une ou deux postures à la Berry assez superbes. B-stage avec Mannish Boy, Street Fighting Man et comme d'habitude un final fantastique. Puis Like A Rolling Stone. Retour sur la grande scène pour le final au cours duquel un sous-tif atterrit sur la scène. Mick le ramasse et le balance aussitôt vers Charlie. A la fin du show, les roadies qui nettoient le drum kit de Watts re-balancent le "bra" dans le public. Un pote l'ayant ramassé, j'ai pu voir qu'il y avait un nom, Veronica, et un numéro de téléphone. Y a vraiment des gens qui ont de l'espoir… Ridicule. Le show se termine par un grand Jumpin' Jack Flash, comme d'habitude…
Wilfried Boré

Ce vendredi 27 juin, plus de 55.000 personnes ont pu faire un triomphe aux Stones à Madrid. Il y avait bien longtemps que le stade Vicente Calderon n'avait pas vibré aussi fort pour autre chose que les buts de Zidane. Le concert commença avec un léger retard car l'entrée se fit de façon assez lente. On se souvient que les entrées se vendirent en moins de huit heures. Mick Jagger était habillé de vert et les premiers accords de Keith sur Brown Sugar marquèrent le tempo pour un peu plus de deux heures de rêve. On sait que Mick depuis l'époque Bianca-Nicaragua se défend plutôt bien en espagnol: "Hola Madrid nos gusta estar de vuelta, sois un publico genial, sois bestiales" cria Jagger plusieurs fois. L'écran géant permet à tous les spectateurs de bien suivre le spectacle. Durant "Don't stop" une micro caméra branchée sur la guitare de Wood donne un effet assez hallucinant. La partie romantique fut très apprécié, les espagnols aiment beaucoup "Angie". Parmi les spectateurs de marque, on nota la présence du Juge Baltasar Garzón et du ministre de l'économie et des finances espagnol Rodrigo Rato, sans oublier l'acteur Javier Barden, des cinéastes comme Almodovar et Fernando Leon, des mannequins comme Nieves Alvarez et des vieux rockers comme Miguel Rios.
Roger Denoix

Photo:

licks270603

 

(Set-list : IORR - Photo: Elmundo.es)